Bonjour, bonsoir les internautes, bienvenue pour cette nouvelle rubrique Le saviez-vous, c'est l'histoire d'un jeune soldat hongrois connu sur le nom de Paul kern qui a survécu pendant la première guerre mondiale et depuis lors, a perdu le besoin de sommeil.
Vous savez déjà les bienfaits du sommeil pour notre corps et pour notre cerveau, un sommeil sain aide le corps à rester en bonne santé et à éviter les maladies et sans suffisamment de sommeil, le cerveau ne peut pas fonctionner correctement.
Mais le cas presque unique de ce soldat a laissé les scientifiques circonspects…
Juin 1915. Sur le front de l’est, Paul Kern, un jeune soldat de 19 ans, commande un régiment de hussards hongrois, il a été envoyé du côté de Chlebovice, aux abords de la frontière russe (qui appartient aujourd’hui aux polonais) pour combattre l’armée impériale du Tsar Nicolas II.
Le jeune soldat a été ramassé sur le champ de bataille a cause d'une grave blessure au niveau de la tempe, on l'a transféré rapidement à l'hôpital de Lemberg où les médecins l'a opéré en urgence pour lui enlever la balle, logée dans son lobe frontal droit, les médecins lui ont donc annoncé qu'il ne pourrait vivre longtemps...
Pourtant, après trois semaines de coma, Paul Kern se réveille et malgré des migraines affreuses il a pu conservé ses facultés mentales et physiques, et a réussi de passer les trois ou quatre jours qui suivirent son réveil sans dormir.
Cette tragédie que vivait Paul reste tout de même une énigme pour les plus prestigieux médecins de l’époque, comme le psychanalyste autrichien Sigmund Freud. Une éventuelle théorie de la suppression du sommeil est apparue pour essayer d’expliquer le phénomène.
« Ma femme m’a quitté car la nuit je me promenais dans l’appartement, confie-t-il, et, en outre, la pauvre femme était terriblement gênée par la publication fréquente de ma photographie dans des revues médicales, accompagnant des articles, écrits par les plus célèbres médecins de l’Europe Centrale. » a affirmé Pau Kern.
Le fait que Paul Kern arrive à rester éveillé sans éprouver de fatigue, certains chercheurs espéraient de trouver l’élément physiologique dans le cerveau humain qui renferme la clé du sommeil.
Malheureusement ces recherches n’aboutiront heureusement jamais, et la vie de Paul Kern restera un mystère pour la science, jusqu’à ce jour-là quand il ferma les yeux pour la dernière fois c’était en 1955, quarante ans après sa blessure, à l’âge de 59 ans.
